One month later...

Un mois plus tard, la vie poursuit son chemin, les bobos du quotidien font (parfois) perdre patience, surtout quand la fatigue s'en mêle (oui mademoiselle vient toutes les 3h la nuit, parce que maman ne veut pas arrêter de l'allaiter la nuit - alors que le jour y'a plus de lait dans les doudounes de maman déjà !)

Mais un mois plus tard, on découvre les joies du parc (pas celui avec les tobbogans, mais celui dans la maison), on vérifie que maman est dans le coin quand on est un peu seule dans son transat ou son lit, on tape sur les mobiles qui réverbèrent la lumière, on tête tellement gouluement qu'on s'en met plein le jeans et le t-shirt... parce que oui, un mois plus tard, on commence à être habillée le jour et en pij la nuit, on commence à prendre des petites habitudes quotidiennes dans les horraires (surtout de repas, le plus important pour mademoiselle!).

Un mois plus tard, on met du 3 mois, parce qu'on grandit vite et qu'on mange bien, un mois plus tard on fait des risettes quand on chatouille le cou, un mois plus tard on adore faire la grenouille dans le bain, un mois plus tard on sait déjà que maman va venir illico nous chercher quand on braille un peu trop longtemps et un mois pus tard on aime faire des calins à papa et maman quand c'est le moment...

Chaque jour apporte son lot de nouveauté et c'est tellement agréable de la voir évoluer... les quelques sons de grimmlins qui sortent de temps en temps prouve que mademoiselle grandit à vue d'oeil...

Il va de soi que nous je suis revenue sur quelques principes auquel je m'étais promis de ne pas déroger, mais c'est ce qu'on appelle à ce qui parait apprendre à être maman. La majorité du temps, nous avons cet "instinct" qui nous dicte nos choix et nos décisions qui seront ce que nous pensons être les meilleures pour notre mademoiselle, mais parfois la question est cruelle parce que notre instinct est parti faire la sieste et qu'il faut donc tester. Les aînés sont donc les testeurs, les professeurs aussi car il faut bien le dire, parfois on tatonne bien !

Et puis il y a cette pression sociale qui impose de faire les choses de telle ou telle manière. Les puericultrices, pédiatres, magazines et autres sites internet ont beau préconiser certaines façons de faire, il y a des choses que mon instinct me dit de ne pas suivre. Est-ce pour autant que je ne suis pas une bonne maman ? J'en doute ! Oui, je couche mon enfant sur le côté avec un cale-bébé quand vraiment mademoiselle n'arrive pas à dormir, non elle ne fait pas de co-dodo et ne dort pas dans notre chambre, oui elle va bientôt aller dans les magasins -les cadeaux de noël à acheter - et je n'ai pas attendu qu'elle ait un an pour m'y rendre... S'en portera-t-elle plus mal ? Aura-t-elle des carences, des problèmes, des soucis, des manques ? Peut-être mais c'est parce que nous aussi nous apprenons chaque jour à être parent, le métier qui ne s'apprend pas à l'école ou dans les manuels, le métier qui s'apprend au jour le jour... J

'espère qu'un jour ma fille sera aussi fière que je le suis de l'éducation et de l'amour que mes propres parents ont su (et savent toujours) nous donner... cette éducation et surtout cet amour, qu'ils perpétuent avec leurs petits enfants et qui est si précieuse pour nous les parents et pour ces petits bouts ! Merci Mamilou et Papilou pour tout l'amour, le soutien et l'aide que vous nous apporter de près ou de loin ...