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Pensées du jour
3 juillet 2008

équitable ou éthiquable ?

Quand le tourisme n'est pas seulement les cars de touristes qui débarquent en masse, quand le tourisme n'est pas seulement une horde de photographe amateur, à la recherche de paysages ou de populations déjà maintes fois photographiés, quand le tourisme n'est pas seulement un amas de chair sur la plage, qaund le tourisme n'est pas seulement une imondice de poubelles qui trainent à l'abri des regards des clients.

Quand le tourisme n'est pas cette pollution aérienne, quand le tourisme n'est pas seulement cette polution culturelle, quand le tourisme n'incite pas les femmes et les hommes à vendre leurs corps pour vivre, quand le tourisme n'est pas cette façon de vendre une culture ancestrale devenue spectacle, quand le tourisme n'est pas de masse.

Quand le tourisme n'appauvrit pas les gens qui vivent dans le pays car incapables de payer les loyers devenus trop chers, quand le tourisme ne prive pas les populations d'eau pour arroser les golfs, quand le tourisme ne prive pas les Hommes de leurs libertés.

Alors le tourisme peut avoir une influence quelque peu positive. Ce n'est pas le tourisme que tout le monde peut se payer. Ce n'est pas le tourisme qui coûte moins de 500euros "all inclusive". Ce n'est pas le tourisme qui enrichit les vendeurs aux déficits des populations.

C'est le tourisme qui permet à chacun de prendre sa part du gâteau, celui qui permet de faire vivre des dizaines voire des centaines de personnes qui seraient bien plus pauvre encore, le tourisme qui permet à Abdul, Juan, Jia ou Nichala de nourir leurs familles.

Ce tourisme est en train de se developper. C'est ce tourisme que nous nous devons de developper, autant que faire se peut.

Exemple, parmi d'autres, aux Maldives : pas de tri selectif, juste une île-poubelle. Où tout est entassé puis brûlé: piles, batteries et huiles comprises. Les Maldives sont ces archipels couleur bleue turquoise, ces destinations de rêves pour tout amoureux...

La pollution climatique engendre la montée des eaux. Les coraux meurent, l'eau monte, les îles disparaissent. Le touriste ne le voie pas. Ne le sait pas. Ce n'est pas le moment de penser à celà. Mais pour que nos enfants  puissent jouir eux aussi de ces îlots de paradis, certains touristes ont décidé de faire ce qu'ils peuvent, à leurs niveaux...

Une compagnie aérienne propose une petite chose toute simple. Des sachets poubelles sont à disposition des touristes. Au lieu de mettre leurs déchets perso dans les poubelles de l'hotel, il suffit de les mettre dans ces sachets. Pour les rapporter avec eux quand ils rentrent, où ils pourront trier tranquillement à la maison. Pour que nos usines à forte capacité puissent recycler les matériaux.

Petite sortie en mer, gratuite celle là. Avant, quelques clients VOLONTAIRES se prêtent au jeu de l'explication du biologiste. Les étoiles de mer sont responsables en partie de la disparition des coraux. En mer donc, les touristes profitent d'une plongée au tuba pour les ramasser. Prix pour le couple qui en rapporte le plus. Et peut-être un metre carré de corail sauvé...

Les biologistes recrés également des coraux. A base d grande structure metallique, les plantes sont accrochées et se developpent. Pour protéger les coraux, mais aussi et surtout les îles. Mais tout celà à un prix.
Alors, pour les touristes volontaires, il est possible de parainer une partie (ou l'intégralité) d'une structure. En contre partie, les touristes reçoivent régulièrement des "nouvelles" de leurs parcelles. Quel bonheur d'ouvrir sa boite mail et de voir à comment évolue son bout de métal à 10 000 km de notre grisaille quotidienne, un peu de rêve tout au long de l'année...

Ce ne sont que de petites choses, mais si chacun faisait quelques petites choses, peut-être que notre Terre se porterait mieux ?

c'est ce tourisme là que j'aime. Celui qui ne ressemble pas à un buldozer qui casse tout sur son passage. Celui qui permet aux Hommes de vivre, aux clients de se reposer et à la nature de ne pas trop subir... C'est ce tourisme que je veux developper, que je veux vendre et enquel je veux croire...

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