quand tout va bien ...
Absente depuis un moment de mon blog, je lis aujourd'hui tous les posts de marieswiss que je n'ai pas eu le temps de lire depuis fin juillet et me prend au jeu de suivre ses péripéties aussi diverses soient elles ! Je reconnais tout de suite sa philosophie de vie que je connais assez bien, puisque nous avons partagé elle et moi un superbe voyage il y a un an et demi dans le pays de la samba et du football. Je me marre ou me pose des questions en lisant ce qu'elle écrit.
Cela me donne envie d'écrire moi même sur mon propre blog. Il y a quelques mois une agréable surprise m'attendait au coin de la rue (et sans mauvais jeu de mot !). Cette fois ci donc mon voyage au pays de la samba et du football je l'ai partagé avec un joli coeur; pas mal non plus ! (mais ils n'ont toujours pas goudronné les rues de Paraty, je vais continuer à me plaindre ! )
Les changements apportés à une vie jusqu'ici toute tracée est assez déstabilisant. Gérer les amitiés de longues dates, gérer le joli coeur, gérer la recherche d'emploi, gérer la famille. Une entrée dans la vie d'adulte plutôt fracassante!
Pour nous aider à cette entrée, samedi soir, une 50ène de copains/ines vont se joindre à nous pour festoyer nos 1/4 de siècles respectifs (petite fête avec mon amie de toujours)
Mais j'apprends à mes dépends qu'entrer dans la vie d'adulte est loin d'être de tout repos. L'insouciance semble s'estomper depuis quelques années déjà, mais nous devons tous aujourd'hui faire face à des responsabilités auxquelles nous n'étions pas préparés, ou peut être pas aussi vite.
Commencer une vie professionnelle est un moment délicat : quoi, pourquoi, où, ... après mon séjour dans la jungle, où j'ai rencontré des gens exceptionnels (encore une fois), je retiens une phrase d'un certain Jungle Bob, qui a décidé de venir s'installer en Malaisie pour poursuivre au plus près son combat pour la terre.
Un anglais qui s'installe dans ce pays doit être largement dépayser, c'est pourquoi sûrement son deuxième bureau se situe au pied de son immeuble : le Starbucks café, où nous avions de temps en temps rdv pour papoter. Il m'a dit un jour, alors que je l'interviewais pour mon mémoire "tu sais Sarah, si le job ne vient pas à toi, alors il faut le créer".
J'ai pris acte. Je cherche depuis quelques semaines un job intéressant, correspondant à mes études (le tourisme) mais aussi à mes envies et mes valeurs (que je ne conçois pas de perdre même pour gagner confortablement ma vie). Quelques jobs sont venus à moi, mais j'ai choisis de rester fidèles à mes valeurs. Mon job concernera le tourisme durable ou je change de métier.
Je m'apprête donc à créer mon propre job. Pour une fois, j'avoue, le gouvernement a fait quelque chose d'intelligent. Le concept d'auto entreprise est assez facile d'accès, je dirais plutôt facilite beaucoup les choses pour un début.
Mais se lancer dans une telle aventure n'es pas de tout repos et surtout n'est pas sans angoisse...
devenir adulte ressemble à un challenge que je ne suis pas encore sûre d'avoir relevé !