la guerre, encore

Le mot est laché. (Trop?) rapidement ? Guerre Froide. L'expression dont on ne parle plus depuis la chute du mur de Berlin et de l'ex-URSS. Pour une fois je suis d'accord avec Kouchner, ce n'est pas le bon terme.

Précisons ce qu'est la Guerre Froide dans un premier temps: (définition Larousse 2006, page 1415)

Etat de tension qui opposa, de 1945 à 1990, les Etats-Unis, l'URSS et leurs alliés respectifs, qui formaient deux blocs dotés de moyens militaires considérables et défendant des systèmes idéologiques et économiques antinomiques. Aux années 1948-1962, très conflictuelles, succédèrent une phase de détente (1963-1978) puis une nouvelle intensification des tensions (1979 - 1985), après l'intervention militaire soviétique en Afghanistan. Elle prit fin avec l'effondrement du système communiste en Europe (1991).

Ce n'est donc pas ne guerre froide au sens premier du terme. C'est une guerre psychologique qui s'installe, entre les Russes, soutenus en sous main par les Chinois, et la Géorgie qui ne fait qu'office de facade pour les USA et l'Europe. A l'époque de la deuxième guerre mondiale, c'était les balkans qui métaient le feu aux poudres...

On ne comprend pas bien qui sont "les gentils" et qui sont ceux que nous devons haïr. Evidemment, dans les deux cas, les actions ne sont pas belles, mais la Russie joue clairement avec le feu. Medvedev (et donc en sous main Poutine) contrôle le pays et décide d'envahir l'Ossétie du Sud (70 000 habitants). Après la "Grande intervention" de Sarkoléon, nous voilà avec un traité de semi paix demandant aux Russes de se retirer. Sujet clos ?

Hier, Medvedev reconnait l'indépendance de l'Abkhazie et L'Ossétie du Sud. Ah bon. En fait, ce sont bien des Etats satellites de La Russie.

Les relations politiques sont bien trop vastes et compliquées pour que je commence à essayer de denouer le fil qui tient toute cette histoire. La Guerre Froide n'est pas de retour, mais ça y ressemble un peu trop à mon gout...